Brouhahahaaaaaa

The god of the forest and a raven eating the hunter's brain


Quand je ferme les yeux le soir, dans mon lit, des images jaillissent, des dessins à faire que je laisse filer, pas le temps de les attraper, je veux dormir.
Je me laisse porter par ce flux, qui remplit mon cerveau déjà bien bavard.
C'est un beau brouhaha que j'ai dans ma tête.

Quand je prends le crayon, c'est la ruée, chaque idée joue des coude.
Toutes veulent sortir, aucune ne veut laisser la priorité.
Elles se cognent, s'entrechoquent, se mélangent en de drôle de bêtes
.
Je me laisse porter par ce flux, laissant mes mains extirper certaines de ces idées.
C'est un beau brouhaha que j'ai maintenant dans mon carnet.